Thés BAMP !

Une nouvelle page, le don d'ovocyte

Sur cette page, mes idées en vrac autour du don, du désir d'enfant et de sa peut-être prochaine réalisation...























Il y a des années, pendant mes études professionnelles, j'ai travaillé sur la question du don.
J'ai lu un livre écrit par une femme ethnologue (Suzanne Lallemand)  "La circulation des enfants en société traditionnelle. Prêt, don, échange".
Ce livre j'y pense souvent depuis ces années.
Je me dis qu'il faut que je le récupère, pour le relire.
Il est depuis des années chez une amie sociologue.
Il m'avait marqué à l'époque, apportant une autre vision.
Un point de vue presque "universel" sur la question de la parenté, de la reproduction humaine, des échanges entre les individus, sur l'adoption, sur le désir d'enfant et les réponses qu'ont trouvés certaines sociétés.
Elle parlait aussi du don et du contre-don, c'est cet aspect que j'aimerais explorer de nouveau.

Je sais qu'il faut que je lise d'autres livres, plus en phase avec le don d'ovocytes.
Mais je souhaite élargir l'horizon de ma pensée, plutôt que de rétrécir le champs de mes réflexions.

Car dans cette histoire, il est question de donner, de recevoir, de concevoir.

Tout ce qui semble si "évident" à ceux et celles qui font des enfants "si facilement",
doit être envisagé chez nous d'une toute autre façon.

Mais le préalable à tout ça, ce que je sais profondément, c'est que ce ne sont pas les liens du sang qui font la profondeur et l'importance de la relation parents-enfants.

L'aspect biologique semble tellement "dictatorial", qu'il semble empêcher la possible existence d'autres façons d'êtres, de faire, de vivre.
Qui rend si triste, bon nombre de femmes que je rencontres depuis 2 ans, sur le net, sur les blogs, les forums.
Toutes ces femmes et ces hommes qui ont honte de leur infertilité, qui n'osent pas en parler, qui se sentent en dessous des autres, tellement différents de la majorité.

Ce qui est écris dans ce livre de Suzanne Lallemand, me suit depuis plus de 18 ans.
Je me suis toujours sentie différente, pas comme tout le monde.
Et bien pour faire des enfants, là non plus je ne fais pas comme" tout le monde".
Mais je fais comme de plus en plus de couples et de femmes, je vais tenter de fabriquer un bébé où peut-être plusieurs avec les ovocytes d'une autre femme.

Don






















Mardi 15 mars 2011

Aujourd'hui j'ai acheté le guide du routard sur la République Tchèque, plus exactement Hongrie, RP, Slovaquie.
Une étape pour moi.
J'ai commencé à lire, pour me faire une idée.
Pour la République Tchèque, ils indiquent le taux de fécondité : "1,4 enfant par femme (un des plus bas du continent)."
Nous n'avons rien réservé, rien envisagé.
Il va falloir y penser sérieusement, ou pas ??
Chéri est content car, à Brno il y a un circuit automobile.
Deuxième mois, où j'envoie la date de mes règles à la coordinatrice de la clinique.
Elle répond toujours très sympathiquement, elle note et donne les infos au médecin.
Cela concrétise un peu plus, ce projet.
Toujours pas envoyé mon dossier sécu.






















Vendredi 18 mars 2011

Lundi j'ai acheté un guide touristique sur la République Tchèque.
Histoire de matérialiser un peu, notre voyage du mois de mai.
J'ai aussi réservé la première nuit là-bas à coté de la clinique, pour être frais et disponible le lundi matin.
Moi je n'aurais rien à faire de particulier, Chéri lui oui et la donneuse surtout passera sur la table de prélèvement.
J'ai réservé aussi la nuit du vendredi, la veille du J5, car dans la majorité des cas, la clinique pousse jusqu'à J5 avant de faire un transfert.
J'ai aussi noté sur une feuille blanche tous les jours que  nous passerons là-bas, pour organiser un peu.
Où allons nous dormir, et qu'allons nous faire entre le lundi et le samedi jour du transfert à J 5.
Il faudrait maintenant, regarder un peu les prix des billets d'avions.
Mais là pas le "courage" de faire ça.
Hier je suis allée faire un petit tour sur les sites des associations d'enfants nés grâce au don.
Le point de vue des enfants est essentiel, car si nous avons le désir d'avoir des enfants, nous n'allons pas vivre leur vie.
La question des origines est un très importante pour moi et pour l'enfant qui pourrait venir.
Ce désir d'enfant, un truc aussi vieux que l'existence des êtres humains.
Concevoir un enfant en sachant qu'il ne pourra pas savoir, car moi même je ne saurais pas, est une question que je travaille dans ma tête.
Je préférais savoir qui est la donneuse, pour offrir la possibilité à l'enfant de savoir lui aussi, s'il en éprouvait le besoin.
Mais la loi (en France et en République Tchèque) est pour l'anonymat.























Vendredi 26 mars 2011

Cette semaine, visite chez le gynécologue pour contrôler l'épaisseur de mon endomètre.
Normalement cela ce fait, une fois que l'on a pris le Provames, pour voir comment le médoc agit sur la muqueuse.
Donc normalement, je devrais refaire une écho en mai, avant de partir en RP.

Mais moi, j'avais "besoin" de savoir, si j'étais dans les clous ou pas.
Histoire de ne pas dépenser nos sous pour rien (billets d'avions, voyage pour des prunes, etc..)

Et puis peut-être aussi pour voir, ce que donnais mon traitement "maison" au gattilier.
Alors je ne sais qui de l'œuf ou de la poule, mais en tout cas, cette écho n'avait rien à voir avec celle de début janvier.
Le doc en janvier disait : "ouhalala, c'est pas terrible" et là il disait "c'est bien, un beau follicule".
Bon en même temps, pas de prise de sang pour connaitre les taux d'hormones, mais vue que j'allais faire cette écho, en sous marin.
Nous sommes en phase, cool, pas de prise de tête, pas de rendez-vous pour vérifier, stimuler, déclencher, nous ne faisons rien, car cela détend la tête et le corps.
Je n'ai même pas imaginer faire une prise de sang pour voir ce qu'il disait lui. En fait, l'écho je l'ai imaginé dans la perspective du don du mois de mai, et non dans la perspective de mettre toutes les chances de notre côté pour optimiser ce cycle. Je n'en suis plus là, à vouloir optimiser mes cycles. Je voulais juste retrouver un peu d'équilibre hormonale et sortir des cycles de 15 jours. 34 jours pour le cycle de janvier, 26 pour celui de février, attendons de voir ce que va dire celui en cours.

Cela doit vouloir dire, que je ne suis plus dans la croyance que nous allons y arriver par nous même ?? Pourtant, je suis toujours dans l'espérance.
Va comprendre quelque chose dans, les circonvolutions de mon cerveau !!!

Après avoir pris le rendez-vous, j'ai finalement hésité à y aller.
Pour ne pas rompre, la belle sérénité et légèreté que je vis depuis maintenant quelques mois.
Je me suis dis et si les nouvelles sont mauvaises, très mauvaises, tu vas te pourrir la vie.
Et me pourrir la vie, je n'ai plus envie.

Car comme le dit MISS.TIC "Soyons heureuses en attendant le bonheur"

















J'ai aussi, cette semaine, revérifier mon dossier sécurité sociale, je ne sais pas pourquoi, il me prend la tête ce dossier. Je crois que j'ai peur, qu'ils disent : "Non démerdez vous. On ne reconnait pas le don d'ovocyte à l'étranger". J'ai peur qu'ils refusent l'ALD, que j'ai déjà pour infertilité inexpliquée !!
Je pense que je me dis ça à cause de l'aspect financier de la chose. Je ne vois pas d'autre explication. Si j'étais riche, je pense que cela ne me prendrais pas la tête.
Où alors, il y a un truc plus profond, toujours peut-être mon insoumission à l'autorité, à ceux qui ont du pouvoir sur ma vie, sans que je puisse rien y changer. Je ne supporte pas. J'ai "peur" de leur jugement.
Bref, il est tout propre, tout beau avec lettre d'introduction, j'ai même acheté des enveloppes hier pour pouvoir aller le déposer cette semaine au bureau du médecin conseil.
Si tout vas bien, lundi c'est fait.























Lundi 16 mai 2011
J'avais laissé de côté cette page.
Qui a été surtout active au moment, où j'ai découvert les sites concernant les enfants nés par don de gamètes.
Des questions que je me suis mille fois posées, prenaient forme dans l'histoire des enfants.
Aujourd'hui, nous somme à J-5 de notre départ, à J-7 de la rencontre des ovocytes de la donneuse et des spermatozoïdes de Chéri, à J-12 d'un éventuel transfert.
Je me sens comme dans un double espace-temps.
Comme si ce n'était pas moi, qui vivait cela.
Comme si cela ne faisait pas des mois que j'attends, ce départ et ces J moins quelque chose.
Pourtant c'est bien moi, qui a déjà préparé sa valise, pour voyager léger.
C'est bien moi, qui gobe les médoc.
C'est bien moi, qui communique par mail, avec la coordinatrice en République Tchèque.
Il va bien falloir, que je prenne conscience, que c'est moi qui suis en train de vivre ça.
Je me sens calme, même si je sais qu'il ne faut pas trop me chercher sur le sujet.
Je garde la tête froide (jusqu'à quand ???), car j'ai plus en tête l'échec que la réussite.
J'ai encore par instant des doutes sur la réimplantation d'1 ou 2 embryons.
Car j'ai peur, des risques plus important lors des grossesses gémellaire (toujours en tête l'échec plutôt que la réussite).
Je pense que nous allons en mettre 2, mais si j'avais VRAIMENT le choix, je n'en mettrait qu'un.



















Mercredi 14 décembre 2011

Je voulais noter ici pour celles et ceux qui auraient besoin d'éléments permettant de ce décider concernant le choix d'une clinique à l'étranger pour un don d'ovocyte, don de sperme, ou double don. Donc je donne quelques éléments qui m'ont permis de me décider :

- En premier lieu, il me semble essentiel d'avoir un suivi en France avec un gynécologue qui s'y connait VRAIMENT en terme d'accompagnement d'une femme ou d'un couple dans le don d'ovocyte à l'étranger.
D'une part qu'il maitrise les éléments médicaux à éclaircir avant tout don. Bilan d'échec d'implantation, doppler utérin, traitements spécifiques à mettre en place, etc. D'autre part qu'il connaisse vraiment ce qu'implique les démarches du don d'ovocyte à l'étranger. Car cela nécessite un vrai accompagnement. Certains gynécologues connaissent différentes cliniques, pour s'être déplacé pour aller voir directement ce qui se pratique à l'étranger. Donc il faut vraiment trouver quelqu'un de compétent en don d'ovocyte. Il y en a pleins.

- Différentes associations permettent d'avoir des informations sur les cliniques, sur les tarifs. En étant adhérent on bénéficie de réduction sur les tarifs des cliniques, pas beaucoup mais c'est déjà ça. Cela permet d'échanger avec des personnes qui sont passées par ce chemin, des rencontres directes sont organisées, des forums existent pour pouvoir échanger des infos, des questions.

- Il faut savoir aussi qu'au niveau financier, la sécurité sociale peut rembourser une partie des frais du don d'ovocyte. Il faut faire un dossier avec les cerfa correspondant, les factures de la cliniques. La loi autorise le remboursement de frais médicaux réalisés à l'étranger pour des soins qui ne peuvent être réalisés en France. Concernant le don d'ovocyte, les délais d'attente en France, surtout pour des femmes âgées de plus de 35 ans, permettent d'obtenir un remboursement. Ils remboursent en fait un montant forfaitaire de 1500 euros (pour notre premier voyage, nous avons obtenus ce remboursement). Nous avons aussi obtenus le remboursement des frais de transport juste pour moi (330 euros). Certaines mutuelles remboursent aussi ces frais. Là encore l'aide des associations est importantes. Les gynécologues doivent aussi rédiger un courrier pour le médecin conseil, pour expliquer l'orientation du couple vers le don d'ovocyte à l'étranger. Donc voilà encore un élément pour un trouver un gynécologue compétent en don d'ovocyte ou de sperme.

- Enfin le choix de la clinique doit se faire en fonction de vos critères personnels : tarifs, délais, organisation de votre tentative, communication avec la clinique. Les sites des cliniques donnent les éléments essentiels, qui sont de mon point de vue la question du partage ou non des ovocytes entre plusieurs receveuses, les délais d'attente pour un premier essai, l'organisation de votre tentative, les tarifs proposés. Ensuite les techniques sont de toutes façons les mêmes. Alors autant choisir en fonction de ce qui vous semble essentiel pour vous.


                                                                                                  

Vendredi 18 janvier 2013

Nos enfants sont nés le 3 juillet 2012., pour notre plus grand bonheur, bonheur qui grandit avec eux !!
Au mois de décembre 2012, Lily du blog Maman sans bébé m'a demandé si j'étais d'accord pour répondre aux questions qu'elle avait concernant le don d'ovocyte.
Vous pouvez aller voir, sur son blog cette interwiew inter-blog 
C'est le point de vue que j'avais en ce mois de décembre 2012.
Ce point de vue pourra peut-être se modifier au fils du temps sur certains points, mais il a le mérite d'exister et de dire un peu ce que je pensais à ce moment là.
C'est important je trouve de laisser des traces du temps qui passe et de cette chose si importante qui nous a permis de voir grandir nos deux petits lutins.


















Mardi 12 février 2013
Je mets ici le message  inter-blog réalisé au mois de décembre 2012
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Ce matin (26 décembre), j’ai fait un test de grossesse. Vous savez, les tests bandelettes vendus sur Internet. Les deux fois où je suis tombée enceinte, j’avais fait un test bandelette à 12 DPO et le test avait été positif. Et là, j’ai voulu en faire un à 13 DPO, malgré les douleurs ressenties dans le ventre et dans le dos, malgré les seins peu douloureux, malgré ma certitude que mes règles allaient arriver. Et naturellement, c’est négatif. Mes trois petits embryons n’ont pas réussi à s’accrocher. Pas de magie de Noël pour moi.
Je ne vais pas vous parler de mes larmes, car je sais qu’il vous est facile de les imaginer et de les comprendre. Je ne vous parlerai pas non plus de ma peur de voir ma sœur demain avec ses deux petits bouts de choux aux yeux qui brillent, parce que ça aussi vous connaissez.
[EDIT du vendredi 4 janvier : Prise de sang le 31 décembre. Résultat le 2 janvier et sans surprise, le taux de BHCG est de 0. Et pourtant, ça fait quand même très mal... J1 hier. Vous le saviez que l'utrogestan et le provames retardaient l'arrivée des règles ? Heureusement que je me suis renseignée sur internet car mon médecin ne m'avait pas prévenue. Peut-être trouvait-il amusant de me donner de faux espoirs ?]
Non, aujourd’hui je préfère vous offrir mon cadeau de Noël. Il est en préparation depuis plusieurs semaines déjà. A vrai dire, ce n’est pas moi qui vous l’offre, c’est Irouwen, une jolie et heureuse maman de deux adorables bébés. Irouwen est devenue maman grâce au don d’ovocytes et je lui ai posé toutes les questions qui me passaient par la tête. J’avais remarqué qu’Irouwen, malgré son bonheur d’être enfin maman, n’a pas oublié pour autant son parcours difficile et toutes ces mamans encore en mal d’enfants. Elle a toujours un petit mot gentil pour encourager ou consoler les pmettes qui en ont besoin. C’est pourquoi j’ai osé lui demander de prendre sur son temps (pourtant très compté) pour répondre à mes questions. Et à ma grande joie, elle a dit oui. Voici donc mes questions et surtout les réponses d’Irouwen.
Pourrais-tu nous rappeler ton parcours ?
Pour mes 30 ans ma petite sœur attend son premier enfant. L’idée d’avoir des enfants devient une obsession pour moi. A 35 ans, je fais mes premiers examens qui montrent un taux d’inhibineB (ancêtre de l’amh) à surveiller. A 37 ans, je rencontre un nouvel amoureux qui veut bien avoir des enfants avec moi.
A 38 ans,  suite à une année sans utiliser de préservatif, nous sommes orientés par ma gynécologue vers un gynéco spécialisé PMA (Le con de médecin PMA); qui dit : « tout va bien, arrêtez d’y penser ça va venir, les femmes ont des problèmes psychologiques, etc« . Il ne pousse pas les analyses, pas d’amh de faite, il donne un traitement pour stimuler l’ovulation.
Janvier 2009, je suis enceinte, très vite des saignements, œuf clair, fausse-couche déclenchée à 7 semaines par cytotec. 2009 est une année sombre, le Con de médecin PMA ne propose rien, juste attendre, « vous avez été enceinte, ça va revenir« , d’autres stimulations simples.
Fin 2009, je n’en peux plus, sur les conseils de la psychologue du service PMA, je vais voir le médecin PMA chef du service. Même discours « rassurant » (enfin pas pour moi), « tout va bien vous êtes jeune (39 ans) ». Il programme une fiv pour le mois de juin de l’année suivante !!! J’aurais 40 ans passés !!! Et rien d’autre en « attendant », ni examens complémentaires, ni insémination artificielle. L’amh n’est toujours pas contrôlée, ce n’est pourtant pas faute de leur dire à chaque fois : « mais en 2005 déjà mon inhibine B…« . Ils ne veulent rien entendre. Et surtout le temps passe sans que nous puissions utiliser les outils de la médecine procréative.
En mars 2010, n’en pouvant plus, nous étions allés chez une autre gynéco, elle réalise une insémination artificielle qui se solde par un échec, elle ne voudra pas en faire une autre, car le traitement de blocage pour la fiv approche. Effectivement, je commence en avril le blocage pour la fiv du mois de juin, 20 jours de blocage, puis 9 jours de stimulations à 100 euros la piqûre pour un arrêt sans explications et sans rien derrière, juste « on stoppe la stimulation et il n’y aura pas de fiv, car vous n’avez que 5 follicules ». Puis en juillet 2010, le médecin PMA fait enfin les analyses de l’amh qui est effondrée. Je passe d’un coup de « tout va bien, vous êtes jeune » à « vous ne répondez pas bien à la stimulation, vos analyses sont mauvaises et vous avez 40 ans« . Il propose une autre fiv (pour nous faire taire, je crois) pour le mois de septembre 2010. Qui se soldera par un échec, ponction blanche.
Je m’étais déjà inscrite chez Maia depuis le mois de juillet 2010 et en octobre je nous inscrivais pour une tentative en don d’ovocytes à l’étranger. Première tentative en juin 2011=échec, deuxième tentative en novembre 2011= réussite.
A quel âge as-tu commencé les essais bébé ?
J’avais 30 ans
Par quelles techniques de PMA es-tu passée ?
Stimulations simples avec prises d’hormones, orales, puis par injections. Une insémination artificielle quémandée chez un autre gynécologue que mon con de médecin PMA, une fiv avec un protocole long stoppée vers la fin de la stimulation pour cause de moins de 5 follicules, une fiv protocole court stoppée après la ponction car aucun ovocyte de potable, un protocole de stimulation en vue d’un transfert d’embryons suite à une fiv-don d’ovocyte =négative, un nouveau traitement pour une nouvelle fiv-don réussie. J’ai aussi expérimenté l’homéopathie, la sophrologie, les poudres chinoises, péruviennes, les incantations aux déesses de la fertilité, bref tout un tas de trucs plus ou moins bizarroïdes…
Quand l’idée du don d’ovocyte est-elle apparue pour la première fois ?
En 2009, je commence mes recherches sur les forums, je cherche à comprendre et à trouver des solutions. J’adhère à l’association Maia en juillet 2010 après l’échec de la première fiv. Et là, je rencontre virtuellement des femmes confrontées aux mêmes épreuves que moi. Et je constate que beaucoup ont perdu un temps fou, à faire de multiples fiv, iac et autres, avant d’accéder au don d’ovocyte, et donc avant d’être enceinte. Je me dis que si je veux un jour être mère, il faut se lancer dans cette aventure le plus rapidement possible. D’autant que j’ai 40 ans.
Est-ce par l’intermédiaire d’un médecin ?
Non, les médecins ne m’ont jamais parlé du don d’ovocyte.
Comment as-tu accueilli cette idée au début ?
Comme une évidence, la solution est là. Puis comme un très grand espoir de voir, enfin, mes souffrances s’envoler, et pouvoir enfin devenir mère.
T’a-t-il fallu du temps pour te faire à cette idée ?
Non, pas besoin de temps pour me faire à cette idée dans ma tête, instinctivement, affectivement c’était la solution « miracle » et en même temps, j’ai choisi la clinique qui proposait un délai (9 mois à l’époque) entre l’inscription et la fiv. Je me disais que ce temps me permettrait de me faire raisonnablement à cette aventure. Que cela me permettrait de régler toutes les questions qui pouvaient émerger autour de cette technique et sa réalisation, la question de la non transmission de mes gènes. Et puis aussi je me suis laissé du temps, pour peut-être tomber enceinte avec mes propres ovocytes (espoirs et vieilles croyances). La veille de la première tentative en juin 2011, nous étions à Brno et là j’avais mal au cœur de penser, que j’allais faire un bébé avec les gènes d’une inconnue que je venais peut-être de croiser dans la rue sans le savoir. Je trouvais que c’était terriblement injuste comme situation.
Et le futur papa ?
Pour le futur papa, pas de soucis non plus, sauf comme moi, la veille de la première tentative.
Par quelles questions es-tu passée avant de décider de partir dans l’aventure du don ?
Je ne me suis pas posé beaucoup de questions, je suis du genre à foncer et à réfléchir ensuite.
Mais je m’interrogeais surtout, sur l’avenir des enfants, les questions qu’ils pourraient avoir, le désir qu’ils pourraient avoir de savoir qui était la donneuse, ce que pouvait être pour eux leur conception particulière.
Je trouvais donc très injuste que la France prône l’anonymat, qui est respecté par la république tchèque. Et puis, je me disais que à trop se poser de questions, nous ne ferions jamais rien et nous resterions avec notre tristesse immense.
Je me demandais ce qui était le plus important, l’aspect génétique de la vie, ou l’aspect affectif et social. Je me disais que c’était une position très égoïste, vouloir des enfants dans ce contexte. Puis je me disais que les gens normaux font aussi des enfants pour eux-même.
Le fait de renoncer à tes gènes a-t-il été difficile ?
Oui, ce n’est pas simple de renoncer à transmettre ses gènes surtout que je considère qu’ils sont exceptionnels ;-) . Plus sérieusement, ce n’est pas dans la nature des êtres humains de procéder de la sorte pour se reproduire. Bien que la question soit, il me semble, largement expérimentée depuis des millénaires, concernant les gamètes mâles. Que les femelles ne se gênent pas pour mélanger comme bon leur semblent sans demander le consentement du papa officiel, social. Je pense que des générations d’enfants sont nés, grâce aux spermatozoïdes d’un autre homme, que leur père officiel. C’est tellement simple et facile de procéder de la sorte, pour les femmes fertiles.
Concernant les gamètes femelles, c’est plus compliqué. Ce n’est que récemment (au regard de l’histoire de l’humanité) et grâce à la médecine procréative que l’on peut utiliser les gamètes d’une autre femme, pour avoir soi-même des enfants. J’ai dans l’idée que l’humanité va aller de plus en plus, vers des modes de procréation innovants par choix et/ou par nécessité. Je considère que nous sommes des pionnières.
Il faut juste que les enfants issus de ces manières différentes de procréer, le vivent le mieux possible. Ce n’est pas forcément évident d’être hors des normes, mais les normes peuvent changer.
Mais si j’avais pu faire avec mes propres gènes, les questions ne se poseraient pas. Ce qui me semble important en fait, dans les gènes c’est le point de vue physique. J’aurais aimé transmettre à mes enfants mes gènes, car je considère que j’ai une bonne constitution physique. Jamais malade, pas d’acné juvénile, de beaux cheveux, de bonnes dents, une volonté de fer, un optimisme à toutes épreuves (presque)…..mais finalement tout ça ce sont des détails, que tu n’es même pas sûre de transmettre à tes enfants génétiques, car les mystères de la génétique font que les mélanges sont aléatoires.
Ce qui parfois me titille c’est que j’aurais bien aimé voir ce que le mélange de mes gamètes avec ceux de mon chéri aurait donné comme bébé. Mais la transmissions se fait surtout grâce à l’éducation, à l’histoire de la vie que tu transmets à tes enfants. Il y a des parents génétiques dont les enfants ne leur ressemblent pas du tout !
Le fait que ton chéri mélange ses gamètes avec les gamètes d’une autre a-t-il été compliqué ?
Non, il fait des enfants avec moi et c’est le biologiste qui a mélangé les gamètes mâles et femelles. A partir du moment où nous étions partis dans cette direction, si tu commences à te tourmenter l’esprit avec des choses comme ça, je pense que cela devient vite invivable. Et moi, je veux vivre, vivre avec lui et nos enfants. Peut-être qu’à cette question je répondrais différemment à d’autres moments de notre vie ?!!
Pourquoi le don plutôt que l’adoption ?
L’adoption, nous avons participé aux réunions organisées par le conseil général, c’est à décourager une armée d’éléphants. Cela me semblait encore plus long et incertain que le don. Mon conjoint, ne se sentait pas du tout à l’aise avec l’idée de l’enfant venant d’ailleurs (ayant été témoin, plus jeune, d’un échec sanglant d’adoption).
Cela me faisait vraiment mal de devoir justifier mes capacités, nos capacités, à être parents.
Mais surtout, le temps de la réalisation de ces démarches, me paraissaient terriblement long. Je ne pouvais pas rajouter des années d’attente à celles que je vivais déjà, d’autant que nous n’avons plus 20 ans; ni même 30.
Comme pour l’adoption, il y a la question des origines. T’inquiètes-tu de ne pas savoir exactement d’où viennent tes enfants ?
Je sais d’où ils viennent. Ils viennent d’un désir, d’une volonté, la nôtre, de notre couple. Et du mélange des gamètes d’une jeune femme Tchèque et de leur père, mon Chéri.
Cette question pose la question de la part du biologique, du social, de l’affectif. Ils viennent de mon ventre, après avoir commencé leur multiplication cellulaire dans une boîte de pétri. J’étais d’accord pour accueillir un enfant d’ailleurs dans le cadre d’un parcours d’adoption, ignorant tout ou presque de sa vie d’avant. Alors les petits nés du don me semblent moins mystérieux.
Appréhendes-tu les questions qu’ils vous poseront plus tard ?
Non, je  n’appréhende pas. Tous les enfants du monde se posent la question et pose la question à leurs parents, de leurs origines réelles ou mythiques. Mais j’aimerais qu’ils puissent s’ils le désirent avoir des informations sur la donneuse. J’espère que lorsqu’ils seront grands, les lois et les mentalités auront changé et qu’ils pourront, s’ils le veulent, savoir qui était la donneuse.
En tout cas nos enfants sont informés de l’histoire de leur arrivée sur terre, cela ne sera surtout pas un secret.
A quel moment as-tu décidé de passer à une fiv avec don plutôt que de faire une nouvelle tentative avec tes ovocytes ? Pourquoi à ce moment-là et pas plus tôt ou plus tard ?
Pas plus tôt, car les cons de médecins PMA que j’ai rencontrés, m’ont fait « croire » que tout allait bien et attendre (2 ans entre 38 ans et 40 ans, ce qui est largement trop tard) que ça vienne tout seul, puis attendre 8 mois avant de réaliser une fiv.
Si j’avais su dès 2008, que mes ovocytes ne donneraient rien, nous serions partis à ce moment-là vers le don d’ovocytes. Pour ça, je leur en veux encore beaucoup ! Moi je sentais que quelque chose n’allait pas, je me posais mille questions et je souffrais beaucoup. Je ne voulais pas essayer encore avec mes ovocytes, car je trouvais que nous avions perdu assez de temps comme ça. Je ne voulais plus souffrir, ni subir des traitements pour des résultats plus qu’aléatoires. Avec le don, mes chances d’être enceinte, puis mère, passaient carrément à 50 % par tentative. Alors qu’avec mes ovocytes, j’avais derrière moi des années d’essais infructueux.
Donc dès l’échec de notre deuxième fiv en France, nous nous sommes inscrits dans la clinique tchèque pour avoir une proposition de date pour la tentative. Pourtant quand nous avons rencontré les deux gynécologues parisiennes spécialisées en don, la première nous a proposé de refaire une tentative avec mes ovocytes, mais je n’ai pas voulu. Dans ma tête, il était plus que grand temps de passer à autre chose, c’était en septembre 2010.
Passons au côté pratique. J’ai lu sur ton blog que tu trouvais important d’être suivie en France par un médecin spécialisé dans le don. Je ne comprends pas en quoi une fiv avec don est médicalement différente d’une fiv classique. Peux-tu nous expliquer ?
Je dis ça, parce qu’une fois que nous nous sommes décidés pour le don, les gynécologues spécialisés en PMA par chez nous étaient incapables de faire ce qu’il fallait. Le professeur PMA qui nous avait fait les fiv, nous a juste dit, lorsque je lui demandais, s’il pouvait nous accompagner dans la démarche du don : « oui bien sûr, les sages-femmes pourront vous faire les échographies », un peu juste pour un suivi, d’autant que si les fiv classiques n’ont pas fonctionné, il faut peut-être chercher à comprendre pourquoi et pas juste se dire c’est la faute à l’infertilité inexpliquée, motif qu’ils nous donnaient pour conclure !!
Puis j’ai rencontré un gynécologue de ville, pour qu’il me prescrive le traitement lors du premier don. Il n’y connaissait rien, il disait amen aux demandes que je lui faisais concernant les médicaments. Il est parti en retraite très vite. Son collègue était pareil, il me faisait les échos et prescrivait les médicaments préconisés par la clinique. Cette tentative a été un échec. Puis je me suis décidé à monter à Paris, suite aux conseils des filles sur le forum Maia, pour rencontrer des médecins spécialisés en don d’ovocytes, spermatozoïdes, doubles dons, etc. J’ai rencontré deux femmes gynécologues spécialisées en don, pour pouvoir choisir celle qui me convenait le mieux. J’avais besoin de maîtriser un peu la situation, de choisir le médecin qui me semblait le mieux pour nous accompagner. j’avais besoin de maîtriser les choses, de choisir quelqu’un qui nous fasse du bien.
La deuxième, a été la seule médecin PMA qui a pris le temps de lire tout mon dossier avec mes examens depuis 2005, à remplir des tableaux avec l’évolution des taux des différentes hormones. La seule aussi qui a préconisé des examens complémentaires qui pouvaient mettre en évidence un problème d’infertilité et d’échec de grossesse. La seule qui a prescrit une mammographie (quand on connaît l’impact des stimulations hormonales sur le cancer du sein). La seule qui connaissait les cliniques qui pratiquent le don en Espagne, en République tchèque pour y être allée dans le but de voir comment ils travaillaient. Les examens sanguins qu’elle a prescrits ont mis en évidence des soucis avec mes anticorps, elle a mis en place un traitement adapté. Elle a su aussi réagir face à l’apparition de l’hyperthyroïdie, en m’adressant à une collègue à elle, endocrinologue et gynécologue, qui connaissait aussi les parcours don, en adaptant le traitement de stimulation pour voir comment évoluait ma tsh. Elle a mis en place, juste avant le début du blocage, un traitement d’attente, pour voir si ma thyroïde allait se calmer ou pas et si nous allions partir ou pas. Ce contre temps qui en d’autre temps m’aurait rendu dingue, m’a permis de gérer les différents rendez-vous médicaux et les décisions qui en découlaient et de commencer quand même finalement le traitement, avec un peu de retard mais sans conséquence sur le protocole de la clinique et avec en prime une belle réussite à la clef. Elle maîtrise la question, elle n’est pas la seule, d’autres gynécologues s’intéressent aux fiv qui sortent de l’ordinaire et proposent des protocoles vraiment adaptés aux problèmes rencontrés par les couples.
Ce qui change aussi, c’est qu’ils travaillent de façon partagée. La clinique qui se trouve à l’étranger à des milliers de kilomètres préconise un traitement, le gynécologue doit partager son savoir, ses compétences avec cette clinique à l’étranger pour la réussite de la grossesse de la patiente. Pour moi, elle a adapté le traitement préconisé par la clinique, suite à l’apparition de l’hyperthyroïdie et des anticorps, elle m’a téléphoné le soir chez moi pour prendre de mes nouvelles. Elle a assuré, je me suis sentie comprise, en confiance, soignée, suivie et nous avons réussis à être enceinte et à avoir deux beaux bébés.
Pourquoi avoir choisi de faire ta fiv avec don à l’étranger plutôt qu’en France ? 
Délais d’attente trop longs en France, de plus le médecin Fiv nous a clairement dit « à votre âge, vous n’êtes pas prioritaire. » D’ailleurs je m’étais renseignée directement et depuis un moment pour le don à l’étranger. Je voulais aller vite et bien. Je cherchais à aller mieux, à retrouver goût à la vie et ce n’est pas avec le ceccos et ces délais impossibles que j’allais pouvoir obtenir ça. De plus, dans notre CHU ils ne pratiquaient pas le don d’ovocytes. Donc le don à l’étranger a de suite été la solution.
D’ailleurs était-ce vraiment un choix ?
Les solutions proposées ne sont pas du tout les mêmes : rapidité et efficacité à l’étranger contre lourdeur et longueur avant un possible essai en France (des années d’attente !!! Non merci pas possible). D’autant que le doc fiv nous avait dit que nous n’étions pas prioritaires en France vu notre âge !!! Ségrégation !!! Le choix est donc vite fait.
Comment choisir le pays ? Quels ont été tes critères ?
Le prix, l’organisation de la tentative, les retours sur la prise en charge. Pourquoi finalement la République Tchèque ? J’ai choisi la République Tchèque, car sur le forum Maia les retours sur la prise en charge étaient super positifs. Accueil humain et chaleureux, ce dont j’avais besoin après avoir été maltraitée en France. Prix moindre qu’en Espagne. De plus, l’Espagne me paraissait être comme un grand « supermarché à bébés ». Tu t’inscris et après 2 mois, hop tu peux faire une tentative à 8000 euros. Je n’avais pas les moyens d’engager 8000 euros, surtout lorsque je pensais que cela pourrait ne pas fonctionner du premier coup et qu’il faudrait de nouveau payer 8000 euros. Et j’avais besoin de rêver un peu, la République tchèque me semblait faire moins « supermarché à bébés ». En République Tchèque, le tarif était moitié moins. De plus, en passant par l,association le tarif est un peu réduit aussi.
De plus l’organisation tchèque permettait de s’organiser longtemps à l’avance, car la tentative était programmée des mois à l’avance. Tu sais que telle semaine, il faudra être là-bas pour le mélange des gamètes, puis pour le transfert, donc tu t’organises à l’avance, les billets d’avion sont moins chers payés à l’avance, tu poses des congés, tout est planifié en amont et ça c’est rassurant, pour moi ça l’a été. Alors qu’en Espagne les exemples que j’avais disaient que les gens étaient appelés au dernier moment, et devaient sauter dans un avion du jour pour le lendemain. Gregor Mendel l’inventeur de la génétique chez les petits pois était tchèque.
Selon les pays, quelles sont les différences ? Les tarifs ? Les délais d’attente ? Des limites d’âge ? Des moyens techniques ?
Les techniques sont les mêmes partout, ensuite les législations peuvent différer, par exemple enRépublique tchèque, je crois qu’ils ne font pas de fiv pour des femmes seules. Les tarifs sont à disposition sur les différents sites internet des cliniques.
Que savez-vous de la donneuse ?
Son année de naissance, la couleur de ses yeux, de ses cheveux, son groupe sanguin tout ça annoncé le jour du mélange des gamètes. Il y a d’autres cliniques où tu peux choisir à l’avance ta donneuse entre plusieurs propositions. J’ai eu l’opportunité dans une autre clinique de devoir choisir et bien j’ai trouvé ça plus compliqué.
Comment est-elle choisie ?
Dans la clinique où je suis allée, ce sont des critères physiques de ressemblance avec la future maman et puis son groupe sanguin.
Peux-tu nous raconter tes aventures ?
Hou là  là là, cela serait trop long, il faut aller voir sur mon blog en mai-juin 2011 pour la première tentative, puis en octobre-novembre 2011 pour la deuxième. En tout cas nos deux voyages se sont bien passés. La République Tchèque est un pays agréable, les gens sont calmes. Nous avons vu de belles choses à Prague notamment.
Et maintenant, c’est comment la vie d’après ?
Elle file à 100 à l’heure mais j’aime ça. Je me sens bien à ma place, dans mon rôle.
Le fait que tes bébés viennent du don, est-ce que ça change quelque chose maintenant qu’ils sont là ? Est-ce que tu y penses ?
Oui, j’y pense. Pas tout le temps non plus. Mais quand les gens disent : « oh comme il ressemble à….. ». Ou lorsque le pédiatre nous demande si, dans la famille il y a des allergies, des problèmes de vue, du côté des gènes paternels nous savons, mais du côté des gènes maternels nous ne savons pas. Cela fait partie de notre histoire à nous. J’espère qu’ils seront heureux.
La semaine dernière une dame m’a dit : « votre fille ressemble beaucoup à son papa et votre fils c’est à vous qu’il ressemble », comme quoi !! J’avais envie de lui rappeler, car elle connaissait l’histoire de nos enfants (c’est la sage-femme libérale qui m’avait suivie au retour à la maison suite à  l’hospitalisation pour MAP). Mais je n’ai pas dit ce que je pensais lui dire. Je sais que mes enfants vont me ressembler, car  leurs attitudes, leurs mimiques, leurs gestuelles seront copiées sur les miennes et celles de leur papa.
Alors, heureuse ou pas ?
Je suis totalement heureuse, amoureuse de mes petits bébés. Mais si j’avais su plutôt que mes ovocytes étaient inaptes à la procréation, je serais partie beaucoup plus tôt à l’étranger pour un don d’ovocyte et j’aurais plus que deux bébés. Je voudrais encore pleins d’autres enfants !!!!!
Alors voilà. Je ne sais pas vous, mais moi je suis toute émue. J’espère que cette interview aidera celles qui comme moi se posent plein de questions sur le don ou celles qui n’y pensaient pas mais qui maintenant vont peut-être y réfléchir.
Mille mercis à Irouwen pour sa générosité et sa sincérité ! ! !
Allez faire un tour sur son blog très attachant si vous ne le connaissez pas déjà. Personnellement, il me donne beaucoup d’espoir. Lisez en particulier le billet du 31 octobre 2012. """"""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""""


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