Thés BAMP !

mercredi 24 avril 2013

Poussettes doubles !

   
 Notre achat de futurs parents, la poussette double, acheté très peu de temps avant la naissance !
Nous voulions qu'elle soit la plus compacte possible, pour être le moins encombré et pour qu'elle puisse rentrer dans la mini voiture de sport de papa !
Malgré nos recherches, il est apparut évident que même cette poussette compact ne rentrerait pas dans le coffre de la voiture de papa.
Mais nous l'avons acheté quand même, pour mettre dans la voiture de maman !
Une fois dans le coffre, vous pouvez mettre à côté, deux gros sacs de courses et un pack d'eau.
Ou alors, le sac de voyage des bébés, le sac à langer, le sac de voyage de maman et celui de papa.

L'aspect négatif de cette poussette, c'est le dépliage et surtout le repliage.
Pour la déplier, il faut la déplier c'est à dire qu'il faut tirer là où vous pouvez et comme vous pouvez !
Ensuite appuyer avec le pied sur deux manettes (une derrière chaque nacelle), pour ouvrir complétement la poussette.
Pour la replier, il faut tirer chacune de ces manettes, appuyer sur une troisième et enfin trouver le moyen de replier la bête sans avoir l'air trop ridicule.
En fait, si vous n'avez pas besoin de la plier-déplier sans arrêt (comme moi), elle est extra.
Mais si vous devez la mettre dans la voiture, pour aller faire une balade, la plier, la replier, la déplier à nouveau et la replier à nouveau, le tout sous la pluie où sous les cris strident d'un bébé ou de deux bébés affamés, il faut savoir garder un certain sang-froid et des muscles dans les bras.
Il faut penser à mettre de l'huile pour que le pliage-dépliage soit plus aisé. De l'huile sur les roues aussi qui ont tendance à couiner depuis quelque temps et en balade c'est très pénible.
Les réducteurs-bébés que vous voyez sur la photo, ne sont pas vendu avec la poussette (ils en ont, mais beaucoup plus chers que ceux-ci, que nous avons donc acheté à part).


Juillet 2012, ils sont tout riquiqui, les petits bébés, dire que maintenant ils ont les pieds qui dépassent !















"La poussette Twixx est une poussette canne double adaptée à l'enfant dès la naissance grâce à son harnais réglable et son inclinaison à 150°.
Elle peut être utilisée jusqu'au 15 kg de chaque enfant.
Dotée de deux hamacs indépendants, elle convient aussi bien aux jumeaux qu'à deux enfants d'âge rapproché.

Les + produit :

  • Pratique en ville, elle ne mesure que 71 cm de large et 105 de haut
  • Deux capotes pare-soleil avec visières rabattables et fenêtres de surveillance anti-UV
  • Deux harnais 5 points réglables, position nouveau-né
  • Repose jambe indépendant pour chaque enfant
  • Deux paniers zippés pour le rangement
  • Roues avant fixes ou pivotantes au choix
  • Frein parking au pied
  • Suspensions avant et arrière
  • Pliage facile et peu encombrant
Livré avec l'habillage pluie et pare-soleil.
Dimensions pliée : 105 x 31 x 47 cm
Poids : 10.8 kg
Norme EN 1888
"


 Fin mars 2013, nous sommes partis à la montagne.
Trois adultes et deux bébés de presque neuf mois.
Ne voulant pas emporter notre poussette double, pour ne pas trop encombrer notre break.
J'avais laissé un message sur le site "Jumeaux et Plus", pour savoir si en Haute-Savoie, il était possible de louer une poussette double pour une semaine.
La présidente de la délégation Haute-Savoie, m'a répondu qu'ils pouvaient nous louer (pour 6 euros la semaine), une poussette double.
C'était vraiment inespéré pour nous !!
A notre arrivée, nous avons récupéré une magnifique poussette double neuve.
Encore merci à Mathilde et à son mari, qui avait monté la poussette jusqu'à la station où nous étions.

Fin mars 2013, blousons 23 mois qui servent de moufles intégrées !


















Lorsque nous l'avons mise dans le coffre de la voiture, elle prenait toute la place.
Impossible de mettre autre chose !
Le châssis se plie sur lui même très facilement, mais qu'est-ce qu'il est gros !
Ensuite il faut rajouter les deux sièges qui se déclipsent très, très facilement du châssis, idem pour les remettre, c'est très aisé. Mais une fois hors du châssis, ils restent comme ils sont, impliables.
Les grosses roues permettent de rouler facilement, nous avons roulé (un peu) dans la neige.
Et pour déplier le châssis, hop d'une seule mains, un vrai plaisir. 
Nous l'avons trouvé très fonctionnelle au niveau pliage-dépliage, mais aussi pour l’installation-désinstalation des sièges. Ils peuvent se mettre indépendamment l'un de l'autre, soit  face à vous ou face à la route.
Mais lorsque vous poussez cette poussette, vous avez devant vous un bon mètre et donc pour nous la sensation de conduire un bus (mini le bus, mais quand même !). Et lorsque vous devez tourner, il faut prévoir large, mais avec les roues directionnelles s'est très pratique.
Nous n'avions pas de protège pluie, donc la neige est tombée sur les bébés, mais ils s'en sont sortis !
Pour notre vie quotidienne elle est vraiment trop grosse ! 


"La poussette double "Zoom" avec 2 sièges poussette ABC-Design.
Caractéristiques de la poussette double "Zoom" avec 2 sièges poussette
  • Guidon télescopique réglable en hauteur jusqu’à 104 cm
  • Harnais de sécurité 5 points
  • Arceau de sécurité amovible
  • Sièges poussette inclinables réglables en hauteur
  • Repose-jambes réglables en hauteur sur 4 niveaux
  • Roues avant multidirectionnelles et blocables
  • Roulement à billes au niveau des roues avant
  • Châssis léger en aluminium
  • Pliage compact
  • Transformable en système de voyage avec le siège-auto Risus ( à commander séparément)
  • Coloris : white-black
Matière
  • Tissu imprimé: 100% polyester
  • Tissus: 84% polyester, coton 16%
  • Tissu Monochrome: 100% polyester
Dim.
  • Pliée (LxlxH) : 89 x 68 x 49 cm
  • Dépliée (LxlxH) : 131 x 68 x 104 cm
Poids
  • 18,5 kg
Age
  • Convient dès la naissance à 3 ans, 15 kg max."


dimanche 14 avril 2013

Emotions Masculines


Mais où sont les hommes ?

Mercredi soir, nous nous mettons devant notre télévision qui, 5 minutes avant le début du documentaire, ne voulait pas afficher France 4. Ma fille dans les bras qui n'arrivait pas à s'endormir......

Nous trifouillons la télé, nous regardons le documentaire, nous pleurons, nous sourions, nous nous rappelons, nous trouvons que c'est un bon documentaire, nous nous couchons "tard" tout chamboulés par le retour en arrière que nous venons de revivre.

Jeudi matin, Chéri arrive au travail, un de ses collègues (homme) vient le voir dans son bureau : "Je t'ai vu par hasard hier soir, à la télévision. J'ai regardé et j'ai trouvé que c'était très émouvant".

Jeudi après-midi, Chéri est dans son bureau, un de ses collègues (homme), dont le petit est né quelque jours après les notre au mois de juillet 2012. "Hier soir avec ma femme, nous avions décidé de regarder ce documentaire sur l'infertilité. J'ai été surpris de t'y voir, j'ai dis à ma femme, mais c'est Nicolas ! Nous avons été particulièrement touché car nous aussi sommes passé par la pma. Notre petit est né grâce à une quatrième fiv, avec des péripéties dont nous nous serions bien passé pour cette 4ème fiv". Ils ont parlé ensuite pendant plus d'une heure, tous les deux de pma, d'enfant, de protocole fiv, de médecins pma, du suivi au chu, d'espoirs, de difficultés pma.

Mon amie me dit qu'un de ses collègue (homme) est venu lui dire qu'il avait regardé le documentaire et qu'il avait été particulièrement touché par Chéri, car pour eux aussi les enfants sont arrivés grâce à un don d'ovocyte, et qu'il n'en avait jamais parlé à l'extérieur. De voir un homme parler de tout ça, l'a beaucoup touché.

J'ai reçu aussi à travers vos messages, la confirmation que nos hommes, sont là et bien là, à côté de nous dans cette volonté de fonder une famille et dans la nécessité d'affronter les épreuves de la pma pour y arriver. J'ai reçu des mails écris par des hommes et pour moi, c'est important, cela montre que nous ne sommes pas qu'une bande d'hystériques pleurnichardes, mais que les chamboulements émotionnels créées par l'infertilité, ainsi que la parole d'un homme sur l'infertilité, résonne très fortement chez les autres hommes.

Ils sont là et bien là, à souffrir autant que nous, mais à le dire différemment.





vendredi 12 avril 2013

Interpellons France 4 !



A tous qui passez par là, concernant le documentaire "Quand l'enfant se fait attendre" et ses deux rediffusions à des heures encore plus tardives que pour la première diffusion.

Il faut interpeller la chaine, France 4, en lui envoyant des messages pour demander une rediffusion à une heure de grande écoute !!! Cela permettrait que plus de monde puisse voir ce documentaire. Et concernant le replay, ils n'ont pas prévu de le mettre en place. Donc on peut leur demander ça aussi.

Les messages que vous laissez ici,  me montrent que vous aurez de super arguments à donner à France 4.

Alors tous à vos claviers !!!!

Pour l'infertilité à une heure de grande écoute, envoyez donc un message sur le site de France 4.

Il y a un forum dédié au documentaire sur le site de France 4, ici

Il faut faire du bruit, pour que la chaine modifie peut-être son point de vue concernant des diffusions nocturnes.


jeudi 11 avril 2013

"Quand l'enfant se fait attendre"


Je suis déçue, 
oui je sais je ne devrais pas, vu les retours positifs des personnes qui ont regardé le documentaire hier soir.

Je suis déçue que le happy-end n'ai pas touché les 4 couples que nous étions. Mais la PMA c'est ça aussi, cela ne fonctionne pas pour tout le monde et c'est vraiment dur. Il reste trop souvent des personnes, des couples pour qui le désir d'être parent reste en jachère, dans le no man's land de l'infertilité, la procréation médicalement assistée n'étant pas la baguette magique de la fée, qui résout tous les problèmes.

Je suis déçue que ce genre de documentaire ne passe pas en première partie de soirée, pour qu'un maximum de gens pas forcément directement concerné (mais peut-être ami-e-s, commun des mortels, famille) d'une personne directement concernée puissent voir et entendre ce qu'est l'infertilité.

Je suis déçue car n'apparait pas le grand moment où avec ma copine Odile, autour d'un thé fumant, nous taillons un costard, aux services de PMA qui nous on "suivi", il faudrait mieux dire que nous avons fréquenté, elle pour ces 3 FIV, moi pour mes deux FIV-avortées et les années d'attente ont l'on vous serine : "attendez (deux ans à 38 ans ?!)-tout va bien-c'est dans votre tête-les femmes ont des problèmes psychologiques-on te reçois sans rien savoir de ton dossier et on te traite comme une débile".

Je suis déçue, car j'ai l'impression (pour les gens qui ne connaissent pas notre histoire) que mon désir d'enfant semble apparaitre à 38 ans "oups, j'ai oublié de faire des enfants", alors que cela faisait déjà 8 ans que cette chose impalpable mais pourtant bien réelle (être mère, être parent) me prenait la tête et le corps plus que de raison.

Je suis déçue car ma diatribe (mes propos militants ?) vis à vis de certains services pma et de certains médecins qui les incarnent, ceux là même qui nous ont fait perdre deux années, en nous disant d'attendre, mais sans faire les examens nécessaires, ces propos n'ont pas été montés. Ce message que je voulais faire passer concernant l'état "calamiteux" du don de gamètes en france et de certains services de pma, n'est pas apparu dans ces 90 minutes, mais on ne peut pas dire tout ce qu'il y aurai à dire sur la pma en France en si peu de temps....

Je suis déçue parce que j'ai beaucoup pleuré, pourtant l'histoire je la connais, sa fin heureuse surtout, mais je reste marquée à blanc par ce chemin douloureux pour arriver jusqu'à nos enfants. Vraiment marquée par ce temps perdu auprès des médecins pma si peu impliqués, marquée par tous ces cycles d'espoir se terminant dans le sang.

Mais, mais, mais, mais je ne vais pas finir sur des propos si négatifs !

Je suis ravie que ce film ait des retours si positifs. Blandine Maire, la journaliste qui a réalisé ce documentaire, doit être contente que son travail soit bien reçu !

Je suis ravie d'avoir revu mon Piou-Piou fier coq blanc chantant, qui malheureusement, il s'est fait dévoré par un renard l'année dernière.

Je suis ravie d'avoir participé à ce documentaire, il faut dire que c'était pour moi comme une catharsis, un besoin "d'épurer les (mes) passions par le moyen de la représentation dramaturgique". Ayant décidé de m'engager dans ce témoignage au moment, ou je me sentais vraiment très au bord du : "tu ne sera jamais mère". Ayant déjà fait un voyage pour un don d'ovocyte qui avait échoué, ayant découvert grâce à UNE médecin PMA parisienne (encore mille mercis à elle) qu'il y avait des soucis physiologiques incompatibles avec une grossesse (anti-corps, thyroide, adénomyose), approchant à grands pas de mes 42 ans. J'ai eu besoin de faire cette chose, de dire à tous ce qui se passait pour nous, enfin au début je ne le disais qu'à Blandine et Alexandre derrière sa caméra, mais ces moments difficiles partagés avec eux, ont été comme une bouée sur laquelle j'ai flotté jusqu'à la prise de sang positive.

Je suis ravie si ce documentaire permet de donner une tribune à cette "maladie" qu'est l'infertilité, une "maladie" qui ne se voit pas, qui ne se dit que trop rarement, mais qui touche pourtant beaucoup de monde.

Je suis ravie de vos retours si empathiques et positifs. Merci beaucoup pour tous vos adorables commentaires.



EDIT CD : C'est la société NatalHypnothérapie qui réalise des cd d'auto-hypnose, dont UN relatif à la préparation à la FIV. En deux partie, une première à commencer au moins un mois avant le début du traitement (si possible) et l'autre partie à commencer le jour du transfert. C'est une société anglaise, mais le cd est en Français. Mais ce n'est pas magique, c'est juste un travail individuel sur la relaxation, la visualisation de différentes parties du corps, comme vous pouriez le faire avec un hypnothérapeute. Le CD coute 15 euros, c'est donc moins chers que des séances avec un thérapeute et plus souple car vous pouvez pratiquer quand vous voulez.
Le site de vente en ligne se trouve ici

EDIT REPLAY : 
Equipe Fra​nce4
Posté le 11-04-2013 à 16:31:39  profil
Bonjour à tous,
Merci pour vos messages.
Le documentaire sera rediffusé à l'antenne :
- jeudi 18 avril à 23h00
- mardi 23 avril à 23h45
Nous n'avons malheureusement pas de droits de replay sur ce documentaire.
Belle journée à vous
L'équipe france4.fr


EDIT DE L'EDIT :

Modification des rediffusions

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LES REDIFFUSIONS
Mardi 23 avril à 23h45
Jeudi 2 mai à 03h25
Mercredi 8 mai à 23h55

Bon l'infertilité se regarde la nuit à la télévision !!!!!!!!!!!!!! 
Quel manque de courage..............
Le jeudi 18 avril, une diffusion était prévue, elle est encore indiquée dans le programme France 4.
A voir donc s'ils diffusent ou pas jeudi.







lundi 8 avril 2013

Confidences


Nous étions partis et quand je pars de chez moi, je déconnecte du net et donc de la PMA ( en tout cas j'essaye, mais je pense quand même).

Pas d'ordi et cela me fait du bien, car mon addiction au net-PMA est souvent lourde à porter quand tant de "copines-en désir d'enfants", sont encore en rade, souffrent, attendent, s'arrachent les cheveux, s'angoissent, sont malheureuses.

Nous avons quitté notre plaine de bord de mer, pour la grande montagne.
Premier grand voyage pour nos petits.

Les bébés, le papa, ma copine Véro et moi, avons changé d'air.

Un jour je ne ski pas, je me promène avec les bébés dans la super poussette prêtée par l'association Jumeaux et plus (mais je vous en parlerais dans un autre message). Chéri est là aussi, nous décidons de pousser la poussette jusqu'en haut du village sur le route du col. Elle monte la route qui va au col, il faut donc avoir des jambes pour pousser cette "grosse" (comparée à la notre) poussette et les deux bébés qui sont dedans.

J'avais repéré une boutique, une dame qui fabrique des vêtements, je voulais voir.
Donc on pousse à tour de rôle, parce que ça monte drôlement.
Je rentre seule dans la boutique, le papa garde la poussette et les bébés qui dorment dedans.

La dame est là, elle a mon âge, superbe.
"Bonjour, je viens voir ce que vous faites comme vêtements"
"C'est très joli, ce que vous faites".

Mon chéri stationne la poussette devant la boutique, car mon fils est réveillé.
Il rentre avec lui dans la boutique.
"Un bébé, il a quel âge ?"
"Bientôt neuf mois".
"Vous voulez que je le tienne pendant que vous regardez ?"
"Non, non ne vous embêtez pas, je le pose par terre, il a l'habitude, merci".

"Vous êtes au village ? Vous êtes venus à pied ? Vous venez d'où ?"
"Oui et avec la montée, cela va être plus facile de redescendre. De normandie".

 Ma fille s'agite dans la poussette dehors, elle vient de se réveiller. Je vais la chercher.

"Oh mais ils sont deux ! Un garçon et une fille, c'est l'idéal. Oh comme ils sont mignons".
"Oui, c'est vraiment super, nous sommes très content, ils sont extra comme bébés"
"Chéri tu vois, ça c'est bien, et ça aussi, regarde. Je vais revenir avec Véro pour lui montrer".
"Merci, au revoir, je reviendrais avec une amie pour lui montrer ce que vous faites, c'est très joli, j'aime beaucoup ça".
"Merci au revoir"

Deux jours après je reviens avec Véro, la poussette et les deux bébés.
Il neige un peu.

"Bonjour, voilà je suis revenue, pour montrer votre travail à mon amie".
Nous posons les deux bébés par terre, Véro commence les essayages, la dame donne deux petits jouets aux bébés, un cochon et un ours. Ils sont ravi de découvrir de nouveaux jouets.
Une autre cliente, rentre : "Oh des bébés, comme ils sont sages !".
Nous (Véro, la nouvelle cliente, la dame de la boutique et moi), discutons chiffons, tissus, couleurs, qualité, coupe.
Les bébés regardent, s'échangent les jouets.
L'autre cliente, se décide finalement pour un haut, paye et sort.
Véro se décide pour une belle veste, magnifique.
Dehors, il neige beaucoup, les sièges de la poussette sont recouvert de neige.
Je sors pour tenter de garder les sièges au sec, mais il neige.....beaucoup.

"Ce sont leur premiers enfants ?".
"Oui et en plus ils ont eu du mal à les avoir, infertilité, pma, don d'ovocyte".
"Oh nous aussi, c'était il y a 20 ans. Après plusieurs années de tentatives médicales, nous nous sommes tournés vers l'adoption. Le don d'ovocyte n'existait pas. Mes enfants ont 16 et 14 ans, ils sont arrivés chez nous, ils avaient 4 et 2 ans. Mais ce qui me manque et m'a beaucoup manqué s'est de ne pas les avoir eu bébés. Un besoin que je ne n'ai pas pu combler, m'occuper de petits bébés."

Je re-rentre dans la boutique, toute à ma poussette enneigée, je me demande comment nous allons redescendre au village sans être recouverts de neige et pour que les bébés ne soient pas trop mouillés.

"Véro, c'est bon, on y va, tu reviens demain, pour payer, c'est ça ?".
La dame préférant être payer en chèque, le chéquier étant resté à la maison, il faudra que Véro revienne pour récupérer sa veste.
"Louise et Gabriel, on y va, on redonne les jouets à la dame. Désolée, ils ont bien bavé sur l'ours, encore merci".
"Ce n'est pas grave, ne vous inquiétez pas".

Une fois sorties de la boutique, Véro me raconte la conversation qu'elle vient d'avoir avec la dame. Moi qui croyait mettre de la distance avec la pma-attitude, voilà qu'elle me revient sans prévenir dans cette jolie boutique au pied de la montagne.

Il y a 20 ans, j'avais déjà un très fort désir d'enfant, mais je n'étais pas dans les essais, vous savez : "j'avais le temps..."
Mais si les conditions avaient été réunie pour que je sois en phase active de tentative de fabrication de bébés,  peut-être aurai-je moi aussi de grands adolescents venus d'ailleurs, comme cette dame.
Je n'aurai pas la grande chance, d'avoir dans ma poussette double, mes deux adorables bébés d'amour, que j'aime follement. Mes deux petits que j'ai porté pendant 8 mois dans mon corps.

Alors, je dis : "merci" aux progrès de la médecine procréative et à ceux qui les font évoluer.

Véro est retourné payer sa veste, elle a discuté longuement avec la dame. De l'infertilité, de l'arrivée de ces deux enfants venus de Colombie, des dernières péripéties de sa fille ainée. Elle a redit à Véro, que pour elle ce qui restait difficile c'est de ne pas avoir pu s'occuper de petits bébés. Pas par rapport à ses enfants, mais pour elle même, un besoin qui restera inassouvi. Véro lui a parlé de notre dernier voyage au "pays" du don d'ovocyte, du documentaire. La dame a dit qu'elle allait regarder.

lundi 1 avril 2013

Est-ce que l'herbe est plus verte chez les voisins ?



Voilà, le documentaire prévu depuis Mathusalem est maintenant vraiment programmé.
Donc si vous voulez voir, si l'herbe est plus verte chez votre voisin infertile, il faut prévoir de regarder la télévision le mercredi 10 avril 2013 à 22 h25 (oui faut pas pousser non plus, on ne va pas parler infertilité en début de soirée, quand même !!!), sur France 4.

Et si vous voulez voir ce que dit la journaliste qui a fait ce reportage, il faut aller cliquer par ici 

Vous pouvez aussi aller voir par là, la bande annonce du documentaire.

Sur Télérama, ils disent ça et ils ont attribué un T à ce documentaire :
 " 

Synopsis de Quand l'enfant se fait attendre

Pour diverses raisons, comme le passé médical, l'âge toujours plus tardif auquel les femmes ont leur premier enfant, le mode de vie ou l'alimentation, les troubles de la fertilité sont plus fréquents qu'avant et représentent toujours une véritable angoisse pour les couples concernés. Blandine Maire est allée à la rencontre de quatre couples qui ne parviennent pas à avoir un bébé naturellement. Pendant plusieurs mois, elle les a suivis dans leur combat pour donner la vie. Entre doutes, espoirs, déceptions et intenses moments de joie, mais avec pudeur et honnêteté, tous ont accepté de partager leur aventure intime au quotidien.

La critique TV de télérama du 06/04/2013

1T
Insuffisance ovarienne, oligospermie ou encore infertilité inexpliquée : en France, un couple sur six vit la procréation comme un véritable parcours du combattant. La réalisatrice Blandine Maire, elle-même confrontée à cette rude épreuve, a suivi quatre couples infertiles dans leur quête d'enfant. Emilie et Mathieu, tout juste la trentaine, ont affronté six fausses couches. Alors qu'Emilie est de nouveau enceinte, ils partagent leur appréhension. Virginie et Nicolas, la quarantaine, s'apprêtent à avoir recours à un don d'ovocyte en République tchèque. Raja est en attente d'une troisième FIV (fécondation in vitro), tandis que Nolwenn et Jérôme sont confrontés à une infertilité inexpliquée. Dans leur cas, aucune cause médicale ne vient justifier l'échec de la grossesse.
La réalisatrice s'attache avant tout au vécu intime de ses témoins, qui se livrent sans fard. Sexualité, culpabilité, jugement des proches, idées noires... Si les situations sont toutes différentes, les témoignages de grande qualité se rejoignent pour exprimer un pesant sentiment de solitude. « La sensation de rester sur le bord de la route », explique Nolwenn, nerfs à fleur de peau. Sur un sujet encore tabou, « honteux », répète le compagnon de Raja, Blandine Maire capitalise une somme considérable de paroles nues. Au-delà de la rudesse des traitements et des lourdes démarches (que le film montre aussi), la réalisatrice fait émerger une précieuse réflexion sur le couple et sur le désir, viscéral, de donner la vie. — Marie-Hélène Soenen
Marie-Hélène Soenen "