............je me suis sentie comme une V.I.P de la P.M.A., c'était hier soir.
Avant-hier comme convenu, je téléphone à la doc gynéco parisienne, la secrétaire me dit qu'elle a bien reçu les derniers résultats, et qu'elle me rappelle dans l'après-midi où demain.
Rien mardi, j'attends mercredi, toujours rien.
Vers 16 h, je téléphone, la secrétaire me dit qu'elle va me rappeler avant 18 heures.
18 h 15 rien, je me dis : "tant pis demain sera un autre jour..."
18 h 25, un appel, c'est la doc parisienne en direct, qui prend le temps de me demander si je me sens mieux.
Si je pleure moins, si je me sens mieux maintenant que les choses semblent s'arranger.
Elle (tente) de me remonter le moral, en me disant que les choses sont positives, que c'est bien.
Je lui dis : "oui bof, je ne sais pas..."
Elle s'inquiète de nouveau de ma motivation, de ma volonté, de ma santé morale.
Je lui explique que j'ai un peu de mal à être enthousiaste, car je dois passer en très peu de temps par différentes situations : je ne suis pas malade, puis je suis atteinte par deux maladies que l'on garde toute sa vie et qui compromettent toutes grossesse, puis je suis toujours malade mais avec des maladie qui se font moins entendre, partir-ne pas partir.
C'est ça qui me met dans cet état de transition, où mes émotions sont mises à rudes épreuves.
Elle me demande si nous voulons partir, je dis que oui...
Pour elle nous avons toutes nos chances et nous allons faire en sorte que cela fonctionne.
Chéri est très partant, il trouve que je ne suis pas malade.
Tout ça, très gentillement, très sincérement, et cela fait du bien de se sentir dans l'esprit d'un docteur PMA, une personne dans sa globalité.
Alors oui, sur le bord de la route, dans cette campagne baignée de chaleureuse lumière du soir, (j'étais encore au boulot), j'ai pris note de toutes les consignes qu'elle m'a donné.
Elle voulait que je me pique avec le décapeptyl, le soir même.
Sauf que je ne l'avais pas....
Pas comme la tentative de mois de mai, où j'avais le déca depuis des semaines dans ma maison.
Je continue la pilule jusqu'à dimanche.
Puis s'enchaine tout un tas de choses, dosages hormonaux, écho, prise des médoc....
Je lui ai dit que cela faisait du bien de l'entendre au téléphone et de savoir qu'elle allait nous suivre.
Je la remerciais pour ça.
Mais moi je me sens toujours en transition entre partir et ne pas partir.
Ce midi, je me suis fais injecter ma dose de déca, par l'infirmière du village.
Il faisait beau, sur mon vélo.
Une chose de faite qui va donc en impliquer d'autres.
Me plonger dans la préparation des papiers à faire pour les remboursements.
Réserver les billets d'avion, mais cette fois je prend une assurance annulation, j'ai tellement l'impression que cela va foirer quelque part....
J'ai l'impression que je marche derrière les événements, sur mes garde, je suis le mouvement.
Mouvements animés par d'autres que moi !
Je n'y crois pas du tout, c'est dommage.
Ce soir, j'ai le ventre gonflé comme je ne l'avais pas eu depuis longtemps.
Je me demande même si je ne suis pas enceinte !!!!
C'est dire dans quelles contradictions je nage.
De toute façon, ne suis-je pas un peu schizophrène à me préparer pour une éventuelle grossesse ? alors que j'ai deux maladies qui sont contre indiquées avec une grossesse. Je manque peut-être d'explications médicales pour me sentir moins schizo. J'ai pourtant l'impression de les avoir eu les éléments.
Alors à qui et à quoi se fier ???
Et puis le 6 octobre, je dois être à Paris pour faire une scintigraphie de ma thyroïde.
Et ça aussi avec une grossesse ce n'est pas indiqué.....
Et puis le 6 octobre, je dois être à Paris pour faire une scintigraphie de ma thyroïde.
Et ça aussi avec une grossesse ce n'est pas indiqué.....
Il faudrait peut-être aussi, que je pense à prendre les trucs habituels (acide folique, vitamines, et autres gris-gris), que je ne prend plus, depuis la mi-août.